Bonjour, je suis Rodolphe Beck, responsable de la production au sein de Talentsoft.
Dans cette tribune, je vais tenter de vous exposer ma vision de la gestion des talents à travers mes différentes expériences de travail.
Avant de rejoindre Talentsoft en décembre 2009 j’ai travaillé en tant qu’architecte IT au sein d’une grosse société de service informatique.Le mode de travail par missions m’a permis d’intervenir sur des projets de natures très différentes, tant en terme de client (téléphonie mobile, industrie…) qu’en terme de technologie (java/j2ee, recherche en sciences de l’information), d’équipes, de taille de projet (10 à 300 personnes) ou de lieu géographique (jusqu’à Tahiti notamment…).
Ce mode de travail a un avantage qui est également son inconvénient : la diversité des expériences. Le revers de la médaille est qu’il est difficile de s’attacher à une mission, du fait de la durée de celles-ci, il est bien souvent difficile par exemple de suivre un projet jusqu’à sa toute fin.
Le deuxième effet pervers concerne l’implication sur les projets : même si l’on performe sur une mission, il est très difficile de sortir du lot lorsqu’on fait partie d’une entreprise de 10000 employés. Rejoindre une petite structure telle que Talentsoft a modifié ma vision du travail de façon significative, en ouvrant des perspectives différentes. Je suis responsable de la production, en cette qualité je suis amené à intervenir sur l’ensemble des projets, internes ou externes. Cela représente bien entendu un investissement personnel conséquent mais c’est également une grande source de satisfaction de pouvoir avancer avec l’ensemble des équipes.
Outre les responsabilités inhérentes au métier, la structure facilite l’implication dans la vie de l’entreprise en général : il est plus motivant de pouvoir suivre un projet depuis son commencement, la spécificité du mode SaaS (Software-as-a-Service) étant que le projet n’a pas de fin. Il est plus motivant selon moi de conserver un contact client régulier, ce contact est facilité par le nombre de niveaux de hiérarchie qui est plus faible.
Cette proximité et ce nouvel environnement m’ont permis de développer des talents que j’ai rarement eu l’occasion d’utiliser dans mes précédents emplois et notamment la fréquente prise de parole en public, qu’elle soit pour un atelier technique chez un client (environnement et sujet familier) ou pour des sessions de présentation en interne chez Talentsoft qui nous donnent l’occasion de présenter notre travail au reste de la société et de leur montrer comment il peut contribuer au leur.
Je suis d’un naturel curieux, un environnement de travail dans lequel on peut exercer de multiples disciplines est donc tout naturellement très stimulant pour moi.
Enfin la participation à des événements indirectement liés à la vie de l’entreprise comme cette tribune libre sur le blog valorise les collaborateurs et leur donne de l’importance.
En conclusion, on parle souvent de gestion des talents mais il faut avoir suffisamment de chance sur son parcours professionnel pour avoir l’opportunité d’exprimer ses propres talents, dont on a parfois même pas conscience. La question est de savoir si l’on peut arriver ou non à provoquer la chance ? Alors un petit conseil : restez attentifs et sachez la saisir quand elle se présente ;).
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